Sainte Agathe-la-Bouteresse est née de la fusion de deux paroisses ...
Avant la révolution de 1789, il y avait deux paroisses : Sainte-Agathe, et la Bouteresse, que l’on réunit en 1792 pour former la commune actuelle de Sainte-Agathe-la-Bouteresse.
En 1740, Sainte Agathe se nommait : Sainte Agathe-la-Bâtie.
De 1740 à 1791, elle fut baptisée : Sainte Agathe-sur-Lignon, et la Bouteresse : La Bouteresse en Forez.
Sa situation, au pied du coteau et à proximité de Boën, lui a permis un développement démographique et industriel. Des petites entreprises se sont installées depuis une dizaine d’années, s’ajoutant à l’ancienne activité céramique (mentionnée au début du XIV siècle dans les comptes du clocher de Bonlieu ; représentée par deux petites tuileries et une fabrique de poterie en 1850, puis par une seule usine, à la fin du XIX siècle, la tuilerie Louis MOULIN, devenue le maillon d’un groupe important).
Les amateurs d’architecture religieuse apprécient l’église de Sainte-Agathe, de style gothique forézien du XV et XVI siècle, sa façade avec un fronton tribolé et son occulus central révèle un réel souci d’élégance de la part des constructeurs.
Une clé de voute porte les armes de Lancelot de Mars, seigneur de Sainte-Agathe vers 1450 et celles de Radegonde de Villeneuve, sa mère.
Le clocher compte trois cloches dont une de 1682 est classée monument historique.
Paroisse avant Louis XV, La Bouteresse possédait sa propre église dédiée à Saint Barthélémy. Elle fut détruite en 1827 par un gigantesque incendie ainsi que le château fort qui dressait son importante masse quadrangulaire, défendue par des tourelles en bois aux angles, alors que le donjon carré au centre permettait aux guetteurs de veiller sur les maisons alentour. Il reste maintenant un manoir du XVI siècle avec sa massive tour carrée. L’ancienne église fut remplacée par une chapelle commencée en 1913 et achevée dans l’entre-deux guerres.
La commune, elle, eut une brève existence entre 1792 et 1801.
Le monastère cistercien de filles de Bonlieu, créé en 1199 grâce à l’établissement de moniales venues de Belle-combe en Velay, par une fondation de Guillemette, femme du comte de Forez, Guy II, eut une grande importance dans l’histoire religieuse et pédagogique du Forez. Les d’Urfé avaient leur tombeau dans le cœur de l’église.
En 1545, Claude d’Urfé fit construire un mausolée, sa femme Jeanne de Balzac fut ensevelie dans un tombeau de marbre puis Claude d’Urfé mort en 1558 et Jacques marquis d’Urfé mort en 1657 y furent ensevelis.
Mais au cours des guerres de religion, les éculiers vidèrent le mausolée. Les révolutionnaires achevèrent la destruction.
Les bâtiments conventuels de l’abbaye de Bonlieu sont aujourd’hui détruits, il ne reste que l’église à peu près intacte.
Deux foires, celles du 13 janvier (aujourd’hui disparue) et surtout celle de la Saint-Maurice le 22 septembre, ont fait connaître La Bouteresse. L’origine n’en est peut être pas aussi antique qu’on a longtemps voulu le croire. La première attestation en 1406, curieusement le 21 septembre jour de la saint Mathieu, semble témoigner d’une foire peu importante.
Au XIX siècle comme de nos jours, l’œil curieux se régale de ce grand rassemblement populaire haut en couleur, ou depuis longtemps la vente des dindes à engraisser pour Noël et du matériel pour vendanges s’accompagne du commerce de tous les animaux, produits et accessoires et d’activités annexes dont la moindre n’est pas l’abreuvage des maquignons, camelots et acheteurs.
Une foire de printemps a récemment été créée pour servir de sœur à la foire ancienne.
Horaires d'ouverture au public de la mairie
lundi 8 h 30 - 12 h 00
mardi 8 h 30 - 16 h 30
mercredi 8 h 30 - 12 h 00
vendredi 8 h 30 - 12 h 00